Organisé par Amnesty International et le collectif de Klem Cheraâ, l’évènement «Les droits de l’art, l’art des droits», tenu mardi 1er novembre sur l’avenue Habib Bourguiba, a connu une forte participation de jeunes, venus défendre la liberté d’expression à travers l’art.
La grande avenue Habib Bourguiba de la capitale rappelle les moments forts de la révolution tunisienne. Ce n’est pas donc pas un hasard, si les organisateurs de l’évènement « Les droits de l’art, l’art des droits » l’ont choisi pour faire entendre, librement, la voix des jeunes tunisiens à travers la musique, le chant, et les textes.
«Cet événement a été organisé suite au dernier rapport élaboré par Amnesty International concernant la situation de la liberté d’expression en Tunisie, et dans le cadre de la campagne internationale d’Amnesty pour la défense de la liberté d’expression», précise Refka Bouallegue, membre du comité exécutif du bureau Amnesty International en Tunisie. Et d’ajouter «Le gouvernement doit prendre sa part de responsabilité vis-à-vis des dernières atteintes à la liberté de l’expression, à l’encontre des journalistes et des artistes. Le gouvernement maintient une stratégie d’humiliation du rôle des associations des droits de l’homme surtout que le brouillon de la constitution ne contient aucun chapitre à propos le respect des droits de l’homme ce qui est vraiment scandaleux ».
Pour Majd Mastoura, l’un des initiateurs de l’action Klem Cheraâ, «le but de cette action est d’unir les artistes et les auteurs dans un espace public, pour s’exprimer librement sur la situation en Tunisie ». Les sujet sont divers et touchent tous les citoyens : «pauvreté, violence, viol, les droits de la femme, racisme, dignité, etc. »
L’évènement en photos
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Chaima Bsibes
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