Pour gérer les fausses notes que ce gouvernement ne cesse de débiter, il serait peut-être judicieux de faire appel à un véritable chef d’orchestre expert dans la direction des différents instruments afin que jaillisse finalement un soupçon de mélodie harmonieuse dans le grand vacarme politique qui submerge la Tunisie.
Le financier et banquier Jalloul Ayed est un des candidats au poste de chef de gouvernement, ancien ministre des finances dans le gouvernement d’Union national de Mohamed Ghannouchi puis de Béji Caïd Essebsi, il a de fortes chances, de part son expérience internationale et ses compétences, d’être «l’élu».
Jalloul Ayed est connu pour ses talents de négociateur des opérations stratégiques de la BMCE Bank (Banque du Maroc pour le commerce extérieur), il fut administrateur directeur général de BMCE Bank, président fondateur de BMCE Capital et vice-président de MediCapital Bank. Il crée, en 2006, une nouvelle filiale, Axis Capital Tunisie, qui gère des actifs, permet des intermédiations boursières et des conseils. En 2010, il est vice-président de la filiale britannique de la BMCE.
Dans son dernier livre la «Tunisie, La route du jasmin», le financier se penche sur des problématiques comme “Comment, après un régime dictatorial où l’opposition était muselée et réprimée, reconstruire un cadre institutionnel propice à l’accomplissement des aspirations démocratiques du peuple?”; “La Tunisie peut-elle parvenir à résorber un problème structurel comme le chômage, à l’origine des mobilisations du printemps arabe?”; “Au-delà de mesures palliatives, quels sont les chemins possibles vers une économie soutenable à long terme et redonnant aux citoyens l’espoir de pouvoir vivre dignement de leur travail?”; “Comment concilier les impératifs nationaux et les exigences d’une économie mondialisée?”.
Les compétences musicales du Maestro des finances dépassent les frontières du Maghreb pour s’exporter dans les grandes capitales du monde. Il s’est déjà produit en Tunisie, au Maroc, Londres et au Kennedy Center, à Washington DC, en présence du président Barack Obama, là ou il a présenté des concertos fruits de ses compositions.
A son actif des symphonies «Magador», hommage à son pays d’adoption le Maroc, «Hannibal Barca» clin d’œil au célèbre personnage historique carthaginois et «Parfum de Jasmin» qu’il considère comme une sorte de symphonie prémonitoire.
Découvrez dans les vidéos qui suivent quelques unes de ces compositions célèbres :
S.B.
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