Le suspense monte de jour en jour quant au devenir de Blackberry. Surtout pour savoir dans quelles mains le constructeur de smartphone canadien Blackberry atterrira.
Depuis sa mise en vente officielle, on ne compte plus en effet le nombre des prétendants au rachat : Lenovo, les co-fondateurs de Blackberry, un ancien patron d’Apple, des fonds d’investissement et bien bien d’autres.
Surprise du jour? Des dirigeants de BlackBerry se sont rendus au siège de Facebook en Californie, la semaine dernière, indique le Wall Street Journal, mardi 29 octobre. Une rencontre qui relance les spéculations sur un possible rachat du spécialiste canadien de la téléphonie mobile.
Avec près de la moitié de ses revenus provenant des appareils mobiles, le site de réseau social pourrait être effectivement intéressé de ne plus dépendre des fabricants de portables, explique le quotidien économique américain.
Un intérêt qui peut surprendre, Mark Zuckerberg ayant déjà eu l’occasion d’indiquer que son entreprise préférait opter pour des partenariats avec des constructeurs de smartphones via son offre Facebook Home.
D’autre part, Blackberry a clairement déjà fait savoir qu’il comptait désormais se tourner vers le marché des smartphones à destination des entreprises.
Si un rachat global de Blackberry par Facebook paraît surprenant, une prise de participation minoritaire par Facebook au capital de Blackberry pourrait être davantage envisageable au moment de son rachat par ses futurs actionnaires majoritaires.
L’enjeu est de taille pour Facebook, qui doit impérativement se positionner sur les smartphones pour ne pas disparaître derrière les services de Google, dont le système d’exploitation Android favorise les applications, Google. Pour cela, il peut décider de développer son propre système d’exploitation, concurrent d’Android, ou de développer son propre smartphone, et ainsi se positionner face à Samsung, Apple ou encore Nokia.
Du chinois Lenovo au fondateur de BlackBerry Mike Lazaridis, les candidats, présumés ou déclarés à la reprise de l’ex-fleuron canadien se pressent également à l’approche de l’expiration de l’offre de rachat du groupe financier Fairfax.
Les options ne manquent donc pas. Une seule est toutefois bel et bien exclue: la survie en l’état du pionnier du smartphone.
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