Selon des sources interrogées par le site The Desk, la création de la fonction «correction» est la priorité des ingénieurs du réseau social Twitter.
Actuellement, la plate-forme de micro-messages n’autorise que la suppression de tweets, mais l’entreprise travaille depuis des mois sur cette nouvelle caractéristique, qui fait partie de ses principales priorités, car la direction cherche à nouer des partenariats avec des groupes de médias et autres producteurs de contenu original, comme ont indiqué des employés. Le groupe récemment entré en Bourse n’a pas voulu commenter l’information.
Les dirigeants du réseau sont toutefois bien conscients qu’une telle nouveauté pourrait être détournée de son usage originel. Plutôt que de corriger une faute d’orthographe, un utilisateur pourrait être tenté de changer radicalement son message d’origine pour, par exemple, y glisser une publicité à la place.
Le réseau social travaillerait donc à un algorithme avancé permettant de détecter les changements radicaux de sens du tweet originel, précise la même source.
Pour éviter les dérives, Twitter limiterait également les possibilités de corriger un message. Une fois publié, le tweet ne pourrait être édité que durant un court laps de temps, et ne pourrait être modifié qu’une seule fois.
Twitter étudie quelle doit être la durée de cette fenêtre qui permettra d’effectuer des changements légers. Le réseau social ne permettrait qu’une édition à la marge, afin de corriger une faute, ôter un mot, ou ajouter un ou deux termes.
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