Le Centre culturel international de Hammamet, membre du réseau international des centres culturels de rencontre, qui compte près de 40 centres actifs dans le monde, organise un évènement culturel intitulé «Calligraphie Arabe» à la maison Sébastien à Hammamet, et ce du 19 décembre 2013 au 1er janvier 2014, en collaboration avec la maison moyenne de culture et des Arts et le commissariat régional pour la culture de Nabeul.
Au programme de cet évènement, vous pourrez assister à une exposition des créations calligraphiques, avec la participation d’un groupe d’artistes plasticiens, spécialisés dans ce domaine, et de plusieurs calligraphes à l’instar de Omar Aljomni, Noureddine ElAoun, Tarik Obaid, Tarik Souissi, Soufien Hmawi, Amjad AlNouri et Amer ben Jidou.
En effet, la calligraphie se définit comme l’art de la belle écriture, l’art de bien former les caractères. Elle prend son sens en elle même : la compréhension du texte n’est pas obligatoire. Cela permet d’expliquer pourquoi la calligraphie peut émouvoir les non-arabophones, c’est la beauté de la calligraphie qui émeut, les impressions qui en ressortent.
L’écriture arabe comme la calligraphie ont connu de nombreuses évolutions. Ibn Moqlah peut être considéré comme le maître de la calligraphie car il a introduit l’étape la plus importante dans son développement : la proportion. Il a, de plus, instauré un code de la calligraphie arabe et a défini six écritures de base et six styles.
Deux grandes écoles, au 11ème et 13ème siècles, ont perfectionné les procédés de la calligraphie. De nos jours, des calligraphes contemporains continuent de faire évoluer cet art.
Dar Sebastian ou Villa Sebastian, un domaine qui comprend des résidences, des jardins et un parc arboré en front de mer, est réalisé dans les années 20 par Gheorge Sebastian, mécène roumain. Il était conçu pour recevoir de nombreux hôtes, puis vite devenu un lieu cosmopolite de rencontres d’artistes, d’intellectuels et de personnalités de tous horizons. Les travaux de la maison, que l’on doit à Vincenzo Decara, ont duré trois ans et ont fait l’objet de plusieurs réfections au point que l’adage “construire et démolir comme Sebastian” circulait à Hammamet. C’est Jean-Michel Franck qui signera le design du mobilier de la villa.
Six ans après l’indépendance, en 1962, le domaine est vendu à l’Etat tunisien qui y crée le centre culturel. C’est la fondation Gulbenkian qui finance, en 1964, le théâtre de plein air qu’on doit à l’architecte Paul Chemetov, au maître d’oeuvre Armand Meppiel et à son équipe tunisienne.
Depuis 1999, la villa et le parc sont inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.
A.A
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